Burn-out : un risque qui nous concerne tous !
Le burn-out est un syndrome responsable d’un mal-être général, dont l’origine est le plus
souvent attribuée à la vie professionnelle. Littéralement, «burn-out» se traduit par «se
consumer», comme une bougie qui brûle petit à petit jusqu’à s’éteindre.
Comment se manifeste le burnout au travail ?
Le « burn-out », ou « syndrome d’épuisement professionnel », est un état mal défini au sens médical et psychiatrique du terme (par rapport à une maladie), mais qui combine une fatigue profonde, un désinvestissement vis-à-vis de l’activité professionnelle et un sentiment d’échec, voire d’incompétence, dans son travail.
Le syndrome d’épuisement professionnel est considéré comme le résultat d’un « stress professionnel chronique » qui peut être lié à une surcharge de travail, à un rythme trop élevé des tâches à effectuer, à des horaires longs sans maitrise réelle de son agenda, à des relations déséquilibrées, injustes, voire des conflits.
Ce stress au travail survient sur des personnalités très investies, mais surtout très dépendantes émotionnellement de leur travail. La personne qui ne parvient pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement professionnel, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi progressivement décliner.
L’épuisement professionnel se développe ainsi progressivement chez certaines personnes exposées à des difficultés au travail et qui tendent à travailler toujours davantage pour essayer de retrouver satisfaction et confiance en elles. Si les conditions de travail restent difficiles, un cercle vicieux s’installe jusqu’à l’épuisement émotionnel durable, le « burn-out ».
Quels sont les signes du burnout au travail ?
Le burnout démarre sans que la personne atteinte en soit consciente par un sur-engagement dans son activité professionnelle au cours duquel la personne se sent épanouie. Puis cette suractivité commence à déborder sur la vie familiale et sociale. Au cours des mois ou des années qui suivent, une anxiété se manifeste aggravée par la crainte de ne plus être aussi efficace et performant. Les premières failles surgissent et la peur de mal faire est compensée par la volonté de travailler encore davantage. Plusieurs années s’écoulent en général avant que l’effondrement ne survienne, il se manifeste parfois par la survenue brutale, un matin de l’impossibilité de se lever pour aller travailler mais également par des signes de dépression.
- Démotivation constante par rapport au travail
- Irritabilité marquée, colères spontanées, pleurs fréquents
- Attitude cynique et sentiment de frustration
- Sentiment d’être incompétent
- Goût de s’isoler
- Sentiment d’échec
- Baisse de confiance en soi
- Anxiété, inquiétude et insécurité
- Difficulté à se concentrer
- Pertes de mémoire
- Difficulté d’exercer un bon jugement
- Indécision, confusion
- Pensées suicidaires, dans les cas les plus grave
Pourquoi le burnout constitue une maladie grave ?
Le burn-out ainsi que ses facteurs qui sont à l’origine doivent être diagnostiqués et traité en temps que tel dès le départ, sinon à long terme la personne risque des atteintes physiques et psychiques graves, ainsi que des conséquences importantes sur sa vie professionnelle, sociale et familiale.
les complications possibles sont:
- Diverses maladies: atteintes cardiovasculaires, dépression, troubles anxieux, etc…
- Incapacité totale de travailler (AI)
- Isolement social: séparation, divorce, difficultés relationnelles avec ses proches, ses amis.
- Perte d’emploi.
- Suicide.
une bonne prise en charge, avec un aménagement de la reprise progressive du travail permet le retour au travail en 1 à 12 mois selon la sévérité du burn-out. la prise de conscience des risques et la fixation des priorités pour leur vie procurent en général une meilleure qualité de vie aux personnes traitée et leur permettent de veiller à ne plus être victime de burn-out.
Comment aider quelqu’un en burnout ?
Pour aider l’autre, il faut être soi même à l’écoute de ses propres besoins, et s’assurer d’avoir l’énergie pour l’aider. Convaincre une personne en burn-out qu’elle a besoin d’aide n’est pas toujours simple.
Voici certaines remarques à éviter pour ne pas faire sombrer la personne:
- « Arrête de pleurer, tout le monde a des problèmes, prends sur toi »
- « Tu ne vas quand même pas quitter ton travail et nous faire sombrer financièrement
- »A cause de toi nous ne faisons plus rien avec les enfants »etc….
En accusant votre conjoint, ou la personne que vous voulez aider, vous le culpabilisez encore plus, il accumule ses points faibles et ne voit pas de solutions, de ressources potentielles qui pourraient l’aider à refaire surface. De plus il pourrait se sentir complètement seul, inutile, voir destructeur pour les autres.
Répéter à quelqu’un en burn-out qu’il faut qu’il se fasse soigner ne l’aidera pas, parce que la personne n’a pas envie de faire les choses par ce qu’il faut les faire, dans un premier temps la personne a besoin d’être écouté et de pouvoir verbaliser ce qu’elle ressent. Une écoute sans jugement reste le meilleur moyen de l’aider à s’exprimer, à vider son sac, à commencer de réaliser ce qui ne va pas.
Pour éviter un maximum de jugement voici ce qu’il faut faire:
Remplacer vos « pourquoi » par des « en quoi »
Exemple: au lieu de »pourquoi tu travailles encore à cette heure ci? » par »en quoi est-ce important pour toi de travailler si tard? »
Remplacer « pourquoi tu t’énerves ? » par »en quoi est-ce que c’est énervant pour toi? » etc…
Au lieu d’imposer votre vision des choses et donc de laisser entendre que vous pourriez émettre un jugement ou une réflexion, vous laissez ainsi votre interlocuteur s’exprimer librement. Puisqu’il ne passe pas son énergie à essayer de se défendre, il va réfléchir à la question et parler de lui.
Vous pouvez ainsi amorcer un dialogue et en profiter pour l’aider à prendre conscience qu’il y a quelques chose qui ne va pas.
Approches positives:
- Valoriser ce que fait votre conjoint, il est important d’insister sur les actions et les comportements positifs que lui ou elle aura tendance à voir qu’en négatif.
- Prenez le temps de souligner votre reconnaissance pour son implication dans le couple, malgré la fatigue, rappelez lui ce que vous aimez chez lui ou elle.
- Complimentez le ou la en public le plus possible pour l’aider à prendre conscience que l’image qu’il ou elle a de lui par son travail n’est pas le seul reflet de ce qui le ou la compose.
- Montrez-lui ce qui est beau et profitez-en pourquoi pas pour allier les notions de plaisir et d’exercice physique en lui proposant des balades. Il se peut qu’il vous faille insister parce que votre conjoint(e) n’arrive plus à choisir, décider ou avoir conscience de ses envies.
- Pour autant, se reconnecter aux petits plaisirs de la vie est essentiel, que ce soit à travers la nature, la gourmandise, l’exercice, la famille, etc. L’exercice physique contribue à soigner l’état de dépression, libérer les tensions, etc. Tout comme la nutrition, il est donc l’un des éléments à ne pas négliger. En effet, la maladie peut affecter les comportements alimentaires et provoquer des pertes ou prises de poids plus ou moins importantes. Aider l’autre à manger sainement et à bouger contribuera à sa guérison.
- Vous pouvez encourager votre conjoint(e) à se reposer. Aidez-le(la) en le(la) soulageant des tâches qui l’épuisent et que vous vous sentez d’assumer.Proposez lui de se ressourcer sans travail , ni téléphone. Faites garder les enfants un weekend. Puis, dans un deuxième temps, incitez-le à changer ses habitudes. L’aider à changer ses habitudes est important. Se coucher plus tôt, ne plus lire les mails le soir, éteindre l’ordinateur à la maison, etc. Cela fait longtemps que vous n’êtes pas allé au restaurant en amoureux, ou au cinéma ? c’est le moment de vous prendre du temps à deux !
Pourquoi le burnout au travail augmente-il?
Le nombre de personnes atteintes du burn out en France ne cesse d’augmenter, cette hausse intervient depuis un certain temps, par rapport à 2010, l’augmentation est même de 85 %.
Un chiffre élevé qui n’est pas surprenant, mais inquiétant, et qui reflète un problème majeur sur le lieu de travail.
Malgré les nombreuses tentatives de prévention, le nombre de cas augmente.
Nous vivons dans une culture du stress, et d’autre part, il y a aussi l’attention accrue pour les problèmes psychologiques. Les coûts sociaux de l’épuisement professionnel sont énormes. Mais les conséquences d’un burn-out sont aussi dramatiques pour les personnes concernées, qui perdent souvent leur estime de soi.
La cause principale du burn-out est la norme de performance au travail, qui provoque de nombreux facteurs de stress :
- La numérisation du travail, fait que l’on exige de plus en plus de la part des employés.
- Cela se traduit généralement par une augmentation de l’éventail des tâches à accomplir.
- Parfois, il s’agit de tâches qui sont à l’opposé les unes des autres, comme avoir des responsabilité vis-à-vis de certaines personnes dans un groupe de travail, et en même temps être sous l’autorité d’autres personnes dans une autre équipe de travail.
- Les entreprises doivent aussi prendre conscience qu’il n’est pas possible d’augmenter indéfiniment les efforts des employés.
- Il y a aussi une tendance au changement et à la restructuration permanente, principalement grâce au travail de nombreux consultants, qui ont peu ou pas de liens avec l’entreprise pour laquelle ils travaillent.
- Les facteurs de stress sur le lieu de travail doivent également être pris en compte
Comment traiter naturellement le burnout au travail ?
La prise en charge du burnout doit s’organiser en plusieurs étapes : repos (arrêt maladie, médecin généraliste), reconstruction identitaire (thérapie), accompagnement à un nouveau projet professionnel si nécessaire (psychologue du travail), aide à la reprise du travail (médecin du travail). Les modalités de prise en charge et de traitement sont évaluées au cas par cas, selon la gravité des symptômes.
-La première étape du traitement consiste à prescrire un arrêt de travail. Ce dernier dure aussi longtemps que nécessaire : il est indispensable pour enclencher le processus de guérison. Le patient a besoin de repos.
-La prise en charge du burnout implique une psychothérapie assurée par un psychologue clinicien du travail.
Voici les 5 points pour vous aider à prévenir naturellement et efficacement du burnout
1) la relaxation et la sophrologie
-La relaxation est indiquée dans la prise en charge du burnout pour réduire le stress et l’anxiété. Il est possible d’avoir recours à des techniques telles que la sophrologie, et de pratiquer des exercices de respiration. « Lorsqu’on est à bout de souffle, il faut savoir se recentrer et se concentrer sur son souffle et sur le moment présent. Il s’agit de respirer profondément : inspirer puis vider ses poumons lentement en écoutant le bruit de sa propre respiration. »
la relaxation dynamique en sophrologie permet de travailler sur le corps, les ressenties et les sensations. Se mettre à l’écoute de son corps permet de se redécouvrir de se recentrer sur nos capacités, nos valeurs de positiver.
2) La méditation
-La méditation peut-être aussi un bon moyen pour se recentrer, d’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’être au calme pour méditer : on peut le faire au travail, dans sa voiture pendant un embouteillage, dans les transports en commun, dans la file d’attente d’un supermarché, etc. « La méditation pratiquée régulièrement, de façon répétée, encore et encore, ne serait-ce que quelques minutes par jour, devient rapidement une discipline qui aide à mieux nourrir et restaurer le corps et l’esprit, à mieux se comprendre soi-même et à découvrir ses propres ressources intérieures, à mieux accepter ses limites »,
-Des cures de thalassothérapie et d’hydrothérapie peuvent également s’avérer efficaces.
3) la psychologie positive
Face à une surcharge de travail toujours plus importante, face aux agressions diverses et variées que l’on peut subir tout au long d’une journée, il existe des couvertures de protection simples à mettre en place.
-Appliquer les principes de la psychologie positive qui s’apparente un peu à la méthode Coué. Aussi, l’un des exercices habituellement recommandés consiste à se rappeler avant le coucher, trois bons moments de la journée.
-Il s’agit de se souvenir des détails, de retrouver les émotions éprouvées et de les savourer à nouveau. Un compliment, un sourire, une gourmandise, une blague… Peu importe. On met ainsi en place les ingrédients pour une bonne nuit de sommeil.
-Autre astuce : sourire ! « Sourire apaise, permet de mieux savourer les belles choses de l’existence et rend de meilleure humeur, plus agréable, plus positif, sans compter qu’il s’avère contagieux pour l’entourage » .
4) Pratique d’activité physique
La pratique régulière d’un sport peut s’avérer utile dans la prise en charge du burnout pour réduire les symptômes de stress et récupérer de la force, au même titre que le repos ou la relaxation. Il est conseillé de pratiquer une activité en fonction de ses préférences : sport collectif, individuel, exercices à pratiquer chez soi ou à l’extérieur, etc. En complément, on privilégie une alimentation équilibrée.
le fait de pratiquer une activité physique permet de rencontrer d’autres personnes en dehors du cadre professionnel et du cercle familiale, cela permet aussi d’échanger avec d’autres personnes qui ont peut-être rencontrées des problèmes identiques aux nôtres.
5) Médicaments
Le médecin peut prescrire un traitement médicamenteux à base d’anxiolytiques et d’antidépresseurs, si c’est nécessaire. Cette prescription n’est pas systématique pour traiter un burnout. Elle peut être envisagée dans les situations les plus graves, en association avec une psychothérapie.
L’homéopathie, l’aromathérapie, la phytothérapie, les fleurs de Bach, sont des techniques plus douces mais qui peuvent donner aussi de très bons résultats sans les effets secondaires indésirables des anxiolytiques.
En tant que thérapeute il m’est arrivée d’orienter une personne en burnout qui ne voulais pas avoir recours aux anxiolytiques et antidépresseurs vers une conseillère en fleurs de Bach, le résultat c’est avéré très efficace et sans les effets secondaires des médicaments.
Qui sont les personnes qui font des burnout ?
Tout le monde peut être concerné par l’épuisement professionnel, quel que soit son métier et son secteur d’activité, étant données que certains facteurs de risques sont communs à de nombreuses situations de travail .
D’après un rapport de 2015 de l’institut de veille sanitaire (InVS) près de 500 000 salariés se trouvaient dans un état de souffrance pathologique liée au travail, aussi bien dépression,troubles anxieux et burnout.
Les femmes sont particulièrement touchées par le burnout, car elles sont de plus en plus impliquées professionnellement, elles doivent gérer vie professionnelle et en même temps les soucis de la vie familiale, on note 1 femme sur 3 de concernée et 1 homme sur 5.
Les différentes catégories sociaux professionnelles touchées par le burnout :
Agriculteurs : |
24% |
Des profils à risque
Certaines caractéristiques personnelles peuvent également favoriser l’apparition d’un burn-out. Il y a en effet des «profils» qui ont plus de risque de développer ce type de trouble. Contrairement à ce que l’on peut penser, les personnes qui supportent habituellement bien le stress et se considèrent comme solides ne sont pas épargnées, au contraire. «Le burn-out touche souvent les individus très engagés, qui ont tendance à se surpasser et à toujours privilégier la performance au détriment de leurs besoins. Ce syndrome affecte également souvent les personnes perfectionnistes ou celles qui ont un besoin prononcé de contrôle.»
Par exemple les enseignants peuvent être des personnes à risque, car ils font un métier essentiel pour notre société, puisqu’ils contribuent au devenir de chacun de nous. On leur a d’ailleurs longtemps reconnu un rôle d’autorité naturelle. Mais aujourd’hui, ils doivent continuer d’inculquer de la discipline aux élèves tout en négociant avec les parents, qui se font les avocats de leurs enfants. Cette situation parfois compliquée peut déclencher des conflits de valeurs. Quand un enseignant plein de motivation se heurte à une remise en question constante de son travail, sa mission peut devenir difficile à assumer.»
Le télétravail constitue une source accrue au burnout, isolement de la part des salariés, gérer un temps de travail qui est parfois plus important et plus conséquent que si la personne était sur son lieu de travail, isolement sociale, plus aucun échange avec les collègues, sentiments d’abandons vis à vis de sa hiérarchie, et obligation de concilier vie de famille et travail sur le même lieu.
Récemment avec les évènements liées à l’épidémie de COVID 19; le burnout fait son apparition chez Monsieur et Madame tout le monde mais pas uniquement sur le lieu du travail, chez eux, à leur domicile!
Les professeurs doivent assurer les cours en visio avec leurs élèves, et s’en suit derrière tout une organisation de travail en plus des cours pour répondre aux demandes individuelles de chaque élève, alors qu’habituellement ce travail est réalisé pendant les heures de cours.
les personnes qui travail dans des bureaux sur des logiciels spécifiques doivent choisir les éléments qu’ils doivent ramener pour travailler chez eux , et faire sur place dans un temps restreint ce qui ne peut pas être fait en télétravail.
Certains cadres se retrouvent aussi pris entre le marteau et l’enclume avec une pression de leur hiérarchie leur imposant une obligation de résultats dans un temps souvent trop juste, avec des rendements toujours meilleurs et des chiffres d’affaires plus élevés même si le contexte sociale n’est pas favorable.
Une catégorie de personne qui sont aussi extrêmement touchées car souvent très seules dans leur profession, ce sont les agriculteurs. Chez cette catégorie socioprofessionnelle 14,7% des hommes sont affectés et 21,2% chez les femmes, en tout 46% des agriculteurs présenteraient un stress psychologique élevé.
Heureusement, une prise en charge efficace permet la plupart du temps de sortir de cette spirale. En cas de surmenage, la priorité est de remonter le niveau d’énergie du patient. Un arrêt de travail est souvent recommandé. Dans certains cas, il est judicieux de simplement réduire son temps de travail, tout en se posant des limites (par exemple ne plus consulter ses e-mails pendant le week-end) et en priorisant certaines activités motivantes. Dans un second temps, il s’agit d’aider le patient à identifier les sources de son épuisement afin de recommencer à travailler progressivement, tout en modifiant son attitude. Pour guérir complètement d’un burn-out, il faut, à un moment ou à un autre, reprendre le travail. Quitte à démissionner plus tard, mais l’important est de ne pas rester sur un échec..
Comment prévenir le burnout en entreprise ?
Pour ne pas en arriver au burn-out, certaines mesures peuvent être mises en place au sein de l’entreprise… Et n’oubliez pas : mieux vaut prévenir que guérir !
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Organisez des réunions d’information et de formation sur le sujet. Pensez aussi à aborder le sujet avec les délégués du personnel pour améliorer les conditions de travail dans l’entreprise !
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S’assurer que les objectifs à atteindre soient réalisables dans de bonnes conditions, particulièrement en période de surcroît d’activité pour éviter que vous vous noyez facilement sous une charge de travail inhabituelle !
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Planifiez votre travail le plus possible en amont possible pour que vous ne vous trouviez pas subitement déstabilisés par un accroissement du rythme de travail.
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Profitent des congés et RTT auxquels vous avez droit ; l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est essentiel, vous devez pouvoir vous ressourcer !
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Réalisez régulièrement des entretiens individuels, pour échanger sur vos postes et discuter de vos tâches, de votre charge de travail…
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Trouvez des dispositifs pour éviter les sollicitations en dehors des heures de travail, même si les outils numériques peuvent s’avérer pratiques en cas d’urgence. Pensez au droit à la déconnexion !
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Ayez recours aux heures supplémentaires ponctuellement, lorsque la charge de travail le nécessite.
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Enfin, mettez en place des actions pour favoriser la qualité de vie au travail. Des petites initiatives peuvent avoir de grandes conséquences sur votre quotidien Par exemple : profiter des bienfaits du sport en entreprise, ou d’autres activités de détente !
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Échanger avec un collègue ou un supérieur , parler et souffler suffit souvent à désamorcer le burn-out. Si on est dans le déni, l’autre personne pourra nous faire part des changements qu’il a constaté dans notre comportement et peut être nous poser quelques questions, avec bienveillance.
Pour la personne qui souffre, prendre quelques jours de repos peut s’avérer très utile. Parfois, une nouvelle organisation pour mieux répartir les tâches et les responsabilités peut suffire à améliorer le bien-être de certaines personnes.
Comment se détendre après le travail du côté d’Alès ?
Certaines personnes vous diront que le simple fait de rentrer chez elles et de retrouver leurs proches suffit à les détendre et à leur redonner un équilibre nécessaire qui va leur permettre d’oublier la dure journée passée.
D’autres personnes auront besoin de se dépenser, d’évacuer tout ce stress et ce trop plein d’énergie qu’elles auront emmagasiné, pour cela il existe plusieurs activité physique qui permettront à chacun de trouver son bonheur et un équilibre.
- Vous aimez nager, et lorsque vous êtes dans l’eau vous vous sentez comme un poisson dans son élément! et vous n’avez pas peur de faire des longueurs de bassin pour éliminer se trop plein d’énergie ? alors vous avez la possibilité de vous rendre à la piscine d’Alès si vous êtes dans le coin, ou si vous voulez jouer au grand bleu, la piscine Némausa à Nîmes dispose d’une fosse pour vous initier à la plongée et passer vos différents niveaux.
- Vous préférez rester au sec et travailler sur votre corps de manière plus significative, alors vous avez la possibilité de vous vous inscrire dans l’un des nombreux clubs de sport d’Alès et de sa région, qui vont vous proposer des activités adaptés en fonction de vos besoins et de ce que vous recherchez.
- Sans oublier tous les clubs de yoga, de gym, arts martiaux…..
- Vous adorez fouler le parquet des salles de danses ? alors inscrivez vous dans un des clubs de danse d’Alès, vous pourrez vous initier à plusieurs danses comme le rock à deux, la salsa, le tango ….ambiance garantie, rencontre avec d’autres passionnées de danses et des sorties entre potes dans des endroits branchés d’Alès, comme la Fabrique à boire, ou l’entrepôte !
- Et puis ceux qui aiment sortir mais ne veulent pas trop bouger, vous avez sur Alès de très bons restos où vous pouvez passer d’agréables moments en dégustant une cuisine traditionnelle.Nous avons un chef cuisinier qui vient juste de recevoir 1 étoile verte au guide Michelin Monsieur Sébastien Rath.
- Si vous êtes plus cinéphile, pourquoi pas vous rendre au cinéPlanet à Alès et regarder le dernier film qui vient de sortir , ou vous rendre au Kinépolis de Nîmes ou vous pourrez aussi faire un bowling en attendant votre séance !
- Pour ceux qui veulent retrouver de la sérénité, de la détente, qui ont besoin de se reconnecter à leurs valeurs, retrouver de l’harmonie, de la confiance en eux, de la positivité, qui ont besoin d’un accompagnement personnalisé, la sophrologie et l’hypnose va leur permettre de se redécouvrir, de reprendre conscience de leur corps, de gérer leurs émotions et de s’octroyer du temps pour eux, vous pouvez me retrouver aux 2 adresses qui figurent sur mon site et en visio, pour une séance qui sera tout aussi efficace, sans les inconvénients des transports, ni du parking et qui vous permettra de rester dans un endroit qui vous est familier où vous vous sentirez en sécurité.
Prendre du temps pour soi lorsque l’on est en burnout est nécessaire pour pouvoir se reconstruire, pour pratiquer des activités qui nous procurent du plaisir et du bien être.
Prendre du temps pour soi ce n’est pas faire les courses pour la famille, ou aller chercher les enfants à l’école ou encore faire son ménage.
Prendre du temps pour soi c’est être capable de s’octroyer un petit plaisir sans se sentir coupable de quoi que ce soit, ni de se dire que pendant ce temps là nous aurions peut-être dû nous avancer dans notre travail dans lequel nous nous sentons submergés !